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Marc Lecoustey- Agriculteur

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Un engagement dans Agrifaune depuis 2010

M Marc Lecoustey est installé depuis 1983 sur la commune de Plessis Lastelle sur une exploitation agricole de type élevage laitier. Il y a sur l’exploitation actuellement également un atelier d’engraissement de taurillons. Marc Lecoustey est associé avec sa femme sur l’exploitation et ils emploient un salarié à mi-temps. Depuis son installation la surface de cette dernière est passée de 50 à 75 ha.

Engagement dans le programme Agrifaune

Je me suis engagé dans le programme Agrifaune lors de son lancement dans le département de la Manche en 2010. J’étais à l’époque président des CUMA, association partenaire de la démarche. Je suis actuellement toujours impliqué en tant que représentant de la Chambre d’agriculture au COPIL Agrifaune.

Intérêt pour Agrifaune

J’ai trouvé la démarche Agrifaune intéressante car elle permettait de concilier protection et gestion de la faune sauvage dans un système de production agricole.
Au départ, je me suis intéressé à la réflexion pour diminuer la mortalité des lièvres lors de la fauche des prairies. 
La Fédération des chasseurs avait contacté les CUMA pour savoir si nous connaissions la barre d’effarouchement et si nous l’utilisons, ce qui n’était pas le cas. 
J’ai aussi pu aider à améliorer le plan de gestion durable des haies, en testant une version améliorée à laquelle a été intégrée une entrée faune sauvage en plus des aspects économiques.
Je participe également avec la fédération des chasseurs au programme de repeuplement des faisans sur mon exploitation, avec mise en place de couverts d’interculture testés dans le cadre d’Agrifaune. 

Partenariats mis en place 

Sur mon exploitation, je travaille avec tous les partenaires, et plus particulièrement avec la fédération des chasseurs et les CUMA.

Actions mises en place 
Interculture
Machinisme
Bocages

Depuis mon installation sur j’ai réimplanté 1,5 km de haies. Elles ont permis de donner une meilleure protection à mes vaches laitières en toutes saisons.
Elles permettent aussi des plus-values économiques car je fais du bois de chauffage dans les haies qui sont bonnes à exploiter. Je vais également essayer prochainement de faire des plaquettes pour la litière de ses bovins. Je pense aussi, en fonction des opportunités qui se présenteront, contractualiser dans le cadre des PSE.

Je mets aussi en place des couverts d’interculture favorables à la faune sauvage et j’utilise la barre d’effarouchement.

Place des actions dans leur environnement

Je trouve que je possède un parcellaire adapté aux différentes actions que j’ai menées dans le cadre d’Agrifaune. J’aurais pu avoir des parcelles plus grandes si je n’avais pas réimplanté de haies, mais je pense que je n’aurais alors pas pu bénéficier de l’ensemble des services rendus par le biotope notamment dans la protection pour les animaux.
La réimplantation des haies s’est d’ailleurs faite sur des limites de parcelles existantes n’entrainant pas de contraintes supplémentaires sur mon exploitation. 
Je trouve que la mise en œuvre de l’ensemble des actions ne m’a pas apporté de travail supplémentaire puisqu’il s’agit de tâches que je devais effectuer.
De plus en nouant des partenariats, j’ai pu bénéficier d’aides comme la fourniture de semences dans le cadre des couverts végétaux.
L’ensemble de ces actions m’ont incité à mettre en place un système fourrager plus diversifié sur mon exploitation (plus de protéines et des betteraves fourragères) permettant de moins utiliser de produits phytosanitaires. Il préfère actuellement utiliser des solutions mécaniques en substitution.

Suivi et développement des actions

Mon exploitation a servi de support pour des points presse sur la barre d’effarouchement et pour tester de nouveaux modèles. 
Mon engagement dans les actions Agrifaune a peut-être pu influencer des agriculteurs de la Manche, voir d’autres départements, via la presse agricole, mais n’a par contre malheureusement pas fait tache d’huile sur mon secteur, ce que je regrette.
Mon exploitation a aussi servi de support dans le cadre de l’élaboration du diagnostic «agriculture et biodiversité » des Chambres d’agriculture et d’un volet faune sauvage pour les plans de gestion durable des haies. J’ai ainsi pu contribuer à améliorer le conseil apporté au quotidien par les conseillers agricoles. 

Aujourd’hui je souhaite assurer une continuité de l’ensemble des actions sur mon exploitation. Je suis arrivé sur un système adapté à mes besoins et mes conditions de travail, et qui est en plus favorable à la faune sauvage

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